3. Le baudet du Poitou : la " Rolls-Royce " des ânes

  3.1.Une origine très ancienne et peu connue

  3.2.Caractéristiques morphologiques : le standard du baudet

  3.3.Le baudet du Poitou : un âne mulassier

  3.4.L'élevage du baudet
      3.4.1. Les effectifs - Evolution
      3.4.2. Localisation
      3.4.3. Conditions d'élevage - Bâtiments
      3.4.4. Alimentation
      3.4.5. Reproduction
      3.4.6. Organisation de l'élevage - Le Stud Book mulassier
  EN RESUME



" L'âne du Poitou ne peut être confondu avec l'âne commun… Il constitue une aristocratie dans l'espèce, une caste privilégiée fort peu nombreuse faisant l'objet d'un élevage particulièrement surveillé et d'un commerce fructueux. " (SAUSSEAU, 1925)


3.1. Une origine très ancienne et peu connue
Selon Eugène ROLLAND, auteur de la " Faune populaire de la France ", " baudet " dériverait de " baudoin ", nom populaire de l'âne aux XVème et XVIème siècles. La seconde hypothèse est que le terme de baudet serait issu des vocables " balt " ou " baud " du XVIème siècle, signifiant impudique ou plein d'ardeur (RAVENEAU et DAVEZE, 1996). AYRAULT (1867) voit l'origine de ce mot dans le terme " baudis " du vieux français signifiant libertinage. Il est aisé de trouver la relation existant entre ces mots et la fonction essentielle du baudet qui est, comme nous le verrons, la reproduction.

Quant à l'origine de l'âne du Poitou, elle reste un mystère. Son existence en tant que race d'âne bien particulière est très mal connue, jusqu'au début du XVIIIème siècle où il est décrit précisément.
Certains auteurs le disent originaire de la Gaule ; la civilisation gauloise était très développée et avant même la conquête romaine, l'attelage revêtait une grande importance. Il est de toute façon à peu près sûr que le baudet est issu d'une sélection autochtone, sans doute très ancienne, à partir des animaux de grand format qu'il y avait dans la région.

Les noms de lieux faisant référence à l'espèce asine abondent dans la région poitevine. Ainsi, Asnières-en-Poitou est mentionné pour la première fois dans une charte de 966.
Des écrits prouvent que l'industrie mulassière était déjà développée et renommée dans le Poitou durant le Moyen Age. Au Xème siècle, un prélat italien du nom de LEON adressait un courrier à GUILLAUME IV, Comte du Poitou (935-994) : " Envoyez-moi une mule magnifique, un mors précieux et un tapis admirable, objets que je vous ais demandé depuis plus de six ans ". La mule était en outre à cette époque la monture presque exclusive des ecclésiastiques et des magistrats.
Une citation du GALLIA CHRISTIANA en date de 1109 nous laisse supposer que c'est un des ancêtres de notre baudet actuel qui portait les bagages de SAINT BERNARD.

Un mémoire publié par le conseil du roi en 1717 reste le premier document précis décrivant le baudet du Poitou : " Il se trouve dans le Haut-Poitou des animaux qui sont presque aussi hauts que les grands mulets mais d'une figure différente. Ils ont presque tous le poil long d'un demi-pied sur tout le corps ; les boulets, les jambes et les jarrets presque aussi larges que ceux des chevaux de carrosses. On les tient à l'écurie séparément, dans des espèces de loges, attachés à des chaînes en fer ; on ne les fait sortir que pour saillir les juments… La cherté de ces animaux vient principalement de la difficulté qu'il y a de les élever jusqu'à trois ans, n'y en ayant pas le quart qui arrive à cet âge ; mais aussi, cet âge passé, ils vivent et servent jusqu'à vingt-cinq et trente ans… ils servent par jour huit à dix juments quand ils sont bien engraissés au lieu qu'un étalon n'en peut servir utilement que deux ou trois au plus… Quelques-uns ne veulent point de juments qu'ils n'aient senti une bourrique : ceux-ci ne sont pas si estimés ; on ne leur donne pas de bourrique que toute la monte ne soit finie, parce qu'ils ne voudraient plus servir de cavales ".

D'après SAUSSEAU (1925), " si donc le type de ces ânes était déjà aussi nettement caractérisé, c'est que le rameau sélectionné qui lui a donné naissance a dû se détacher de la masse des ânes communs à une époque fort reculée pour en arriver à un tel degré de différenciation ". Cette opinion est partagée, cinquante années plus tard par un autre vétérinaire, P. BONNAUD, pour qui, du point de vue génétique, " il s'agit en effet d'une espèce domestique dont le phénotype et le génotype sont restés invariables depuis au moins mille ans ". C'est sans doute à cette longue lignée d'ancêtres s'étant reproduite sans mésalliance, du fait de son isolement et de la sélection " directionnelle " opérée par les éleveurs, qu'il faut attribuer la persistance des qualités et des défauts de cette race restée immuable au milieu des transformations animales réalisées autour d'elle (AUDIOT, 1977).

Le 26 juin 1884, les éleveurs mulassiers mettent en place le stud-book qui consacra la race. Il s'agit du premier du genre et le seul pendant longtemps pour un âne. Ses particularités seront précisées au cours de l'étude.


3.2. Caractéristiques morphologiques : le standard du baudet
Voici les caractéristiques que le stud-book mulassier requiert pour un spécimen typique de baudet du Poitou :

  • Une tête grosse et longue, des oreilles longues et bien ouvertes, garnies de poils longs.
  • L'encolure forte ; le garrot effacé ; le dos droit et long ; le rein bien détaché ; les hanches peu saillantes ; la croupe courte.
  • Les cuisses longues et musclées ; les épaules droites ; le sternum saillant ; les côtes rondes ; les membres puissants et les articulations larges ; les pieds larges et ouverts, recouverts de poils.
  • La robe bai brun, passant quelquefois au jaunâtre (dans ce cas appelé fougère), avec le pourtour de la bouche, du nez, des yeux, gris argenté bordé d'une auréole rougeâtre. La robe ne doit jamais être rubican (tachetée ou mouchetée), ni porter de bande cruciale ou de raie de mulet (bande noire longeant la ligne dorsale du garrot à la queue).
  • Le dessous du ventre et l'intérieur des cuisses gris clair, sans aller au blanc lavé.
  • L'ânesse est parfois moins chargée de poils ; son bassin et sa croupe sont plus larges que chez le mâle.
  • Taille moyenne du mâle : 1,40 m à 1,50 m.
  • Taille moyenne de la femelle : 1,35 m à 1,45 m.



Les éleveurs apprécient des animaux de grande taille, avec une forte ossature, une belle tête, grosse et longue et une immense paire d'oreilles bien dressées et mobiles. Les étalons à fort squelette faisant les meilleures mules, la taille du tour du canon a toujours été une indication particulièrement importante.

Des mesures réalisées sur plusieurs centaines d'animaux par SAUSSEAU (1925), MOREAU (1956) et AUDIOT (1977) ont donné les résultats indicatifs suivants :

 

Mâles

Femelles

Poids

250 à 410 kg

Moyenne : 350 kg.

Taille au garot

136 à 156 cm

Moyenne : 144

131 à 149 cm

Moyenne : 139

Périmètre du genou

33 à 39 cm

Moyenne : 36

28 à 33 cm

Moyenne : 30,5

Tour du canon

19 à 27 cm

Moyenne : 21,5

18 à 21 cm

Moyenne : 19,5

Largeur du sabot

9 à 12 cm

Moyenne : 10

8,5 à 10,5 cm

Moyenne : 9,5

Vide sous-sternal

74 à 88 cm

Moyenne : 81

71 à 85 cm

Moyenne : 77

Périmètre thoracique

145 à 168 cm

Moyenne : 154

143 à 163 cm

Moyenne : 154

Longueur de tête

60 à 70 cm

Moyenne : 65

58 à 68 cm

Moyenne : 63

Longueur d’oreilles

30 à 38 cm

Moyenne : 34

 

Les chiffres sont obtenus par compilation de données parfois incomplètes sur un ou plusieurs critères. Les écarts-type n'ont pas été calculés.

Pour le docteur-vétérinaire Jacques MOREAU, le sabot est le signe le plus sûr pour reconnaître l'origine d'un baudet. Si un baudet a parmi ses parents ou ses grands-parents un âne de " petite espèce ", il aura presque à coup sûr de petits sabots. Au repos, les oreilles des ânes poitevins ont un port tombant caractéristique de cette race. Cette particularité n'apparaît, en général, pas sur les photographies, car on les rend l'air plus vif en les incitant à redresser leurs oreilles. Le critère le plus spectaculaire, celui qui retient à première vue l'attention du curieux et du spécialiste, c'est sa robe. Critère visuel comme la grosseur et la longueur de la tête, la robe dans sa couleur, la longueur et la disposition des poils a toujours suscité un grand engouement. C'est à cette robe que le baudet doit sa célébrité. Cette fourrure constituée de longs poils bruns frisés et cotonneux se voyait attribuer une importance sans commune mesure avec son utilité. Ces baudets, autrefois très appréciés, étaient nommés " guenilloux " ou " bourailloux ". Mais à la longue, les baudets bourailloux, par les excès même de leur toison exceptionnelle furent moins prisés. Cette grande cape cachait souvent des défauts d'articulation ou des maladies de peau. Ces baudets indiquaient surtout un manque d'hygiène de la part des éleveurs (PHILIPPE, 1987).
3.3. Le baudet du Poitou : un âne mulassier
Le baudet du Poitou a longtemps été considéré inapte à la boucherie, au travail et à la production laitière. Son unique rôle sur l'exploitation était la reproduction.
  3.3.1. Définition d'une mule
Le baudet peut engendrer deux produits :
  • Un fedon (ânon) par croisement avec une ânesse,
  • Un mulet (ou une mule) par hybridation avec une jument.



Il s'agit d'un mulet lorsque le sexe de l'animal est masculin et d'une mule lorsqu'il est féminin.
A l'intérieur d'un genre, deux animaux sont de la même espèce si le mâle et la femelle peuvent se reproduire en donnant naissance à des sujets fertiles. Ce n'est pas le cas pour le cheval et l'âne. Le cheval ayant 64 chromosomes et l'âne 62, le résultat du croisement entre une jument et un âne, la mule, en a 63 et est en général stérile. L'origine de cette stérilité est le blocage à la phase primaire de la méiose, du fait du nombre impair de chromosomes.
Il en résulte que pour produire des mules et mulets, il faut disposer des représentants des 2 espèces. Et si l'on veut continuer à produire des hybrides de qualité constante, il faut impérativement maintenir la pureté des races utilisées dans chacune des espèces.

Bien qu'il soit infécond, le mulet manifeste parfois des ardeurs et des désirs qui le rendent vindicatif et exigent ordinairement la castration vers deux ans pour être plus soumis au travail. Cette opération le rend moins vif. Elle l'amoindrit dans sa force, son adresse et son intelligence. La mule a le pied plus sûr, elle est plus sobre, plus adroite et moins capricieuse. Ainsi, elle est plus appréciée et son prix de vente est supérieur à celui du mulet. Cependant, en raison de cette stérilité et d'utilisations identiques, les termes mules ou mulet sont employés indifféremment pour caractériser la production mulassière.

Il faut que cet animal possède bien des qualités pour que les éleveurs aient pris la peine, depuis les temps les plus reculés, de poursuivre ce croisement difficile. Les auteurs de toutes époques indiquent environ cinquante naissances de mules pour cent juments amenées au baudet. Si l'hybridation est aussi possible dans l'autre sens : ânesse-mère X étalon-père, le produit obtenu, appelé " bardot ", est loin d'être aussi intéressant que la mule. Celle-ci hérite en effet du grand format de la mère et de la sobriété, de la rusticité, de l'endurance, de la patience, et de la sûreté du pied de son père. L'éloignement génétique des deux espèces participe à l'obtention des nombreuses qualités de la mule ; l'effet hétérosis permet une extériorisation exacerbée des caractéristiques des deux géniteurs. Une mule consomme 40% moins qu'un cheval et se contente d'une alimentation grossière. La résistance à la chaleur comme au froid, aux maladies et aux longs trajets, a fait également sa réputation.
En montagne, son agilité lui permet de se déplacer sur des sentiers de 35 cm quand il en faut 60 pour le cheval. Enfin, une mule peut travailler jusqu'à 25-30 ans. En résumé, la mule est un producteur de force très économique. Le rendement mécanique est beaucoup plus important, à alimentation et poids égaux, que celui fournit par un excellent cheval. Elle montre donc un grand intérêt dans les pays en voie de développement : près de 97% des mulets se trouvent dans ces régions.
Les difficultés rencontrées pour obtenir des mulets et des mules ont conduit les éleveurs à sélectionner les ânes et les juments les plus aptes à cette production.

  3.3.2. La mule poitevine
Le baudet du Poitou a vite montré son intérêt pour la production de fortes mules car c'est la seule race française d'ânes atteignant une taille suffisante pour que les mâles puissent s'unir à de grosses juments de trait.
Les juments utilisées pour la production de mulets sont les juments dites " mulassières du Poitou ". Celles-ci sont issues de juments autochtones et de chevaux flamands importés au XVIème siècle à la demande de HENRI IV et de SULLY pour procéder à l'assainissement et à l'assèchement des marais poitevins. Le Poitou n'est guère un pays d'élevage de chevaux comparativement à d'autres régions. C'est peut-être pour cette raison parmi d'autres que les éleveurs sélectionnèrent leurs juments pour produire des mules. C'est sans doute aussi pourquoi le type du cheval mulassier a été le résultat de nombreux croisements avec d'autres races de chevaux selon le goût des différentes époques.
Le syndicat d'amélioration de la production mulassière créé en 1884 définit cette jument comme une des plus fortement charpentée de l'espèce chevaline, avec une poitrine large et profonde, des pattes puissantes aux articulations larges, des sabots larges et bien conformés. La robe est de couleur variée mais les poils sont longs et abondants. Cette jument a une tête forte, plutôt longue avec de grandes oreilles et une crinière fournie. La taille varie entre 1,55 m et 1,65 m. Elle pèse autour de 850 kg à l'âge adulte.





C'est parce que les deux races mulassières utilisées sont les plus grandes, chacune dans leur espèce, mais aussi parce qu'elles ont subi une forte pression de sélection pour cette production, que leur hybridation produit des mules et mulets considérés comme les plus forts du monde…
Avec une taille de 1,50 m à 1,70 m au garrot et un poids de 550 à 700 kg, le mulet du Poitou accuse plus de masse et plus de force que les autres mulets élevés en Europe ou en Afrique. Seul le mulet canadien aurait pu le concurrencer du point de vue morphologique mais son mauvais caractère le rend pratiquement inutilisable.
Les mules du Poitou étaient particulièrement recherchées pour porter de lourdes charges sur des parcours difficiles.

Ces fruits hybrides de grande qualité ont fait la valeur commerciale du baudet du Poitou. En 1847, une mule de 1,50 m valait 757 F et un cheval, de même taille, 568 F.


  3.3.3. Une industrie mulassière renommée et ses conséquences : de l'apogée au déclin de l'espèce
La production de mules est très ancienne. L'Asie mineure, l'Assyrie, la Syrie puis la Grèce en virent les premiers développements. Elle fut très importante chez les Romains et arriva en France vers le Xème siècle. Est-ce l'invasion arabe refoulée par Charles MARTEL à Poitiers ou bien plutôt la conquête romaine qui a appris aux éleveurs poitevins la pratique de l'hybridation mulassière ? La question reste entière (AUDIOT, 1977). En tout cas, la production mulassière constituait, au XVIIIème et XIXème siècle, une des branches les plus importantes de la fortune agricole de la France. A tel point que l'on parlait, à propos de cet élevage, " d'industrie mulassière ". Les mules du Poitou étaient les plus appréciées de France, d'Europe et sans doute dans le monde (FOURRE, 1996).

L'industrie mulassière du Poitou atteint son apogée à la deuxième moitié du XIXème siècle : 50 000 juments sont utilisées chaque année pour fournir 18 000 mules destinées à l'exportation. Elles sont vendues non dressées, juste après le sevrage ou, plus tard, entre 18 et 24 mois, et partent pour le sud de l'Europe (Italie ou Espagne) ou bien sont expédiées par bateau vers l'Inde, l'Argentine, l'Ile Maurice ou l'Algérie. Ce marché est si florissant, que le volume financier consacré à l'importation de chevaux, bœufs, moutons et porcs de toute la France, est compensé par la seule exportation des mules et mulets produits en Poitou !
Très vite, la nécessité d'organiser et de promouvoir cette production se fait sentir. S'inspirant du stud-book créé en Grande Bretagne pour le pur-sang anglais, les éleveurs poitevins décident en 1884 de mettre en place le livre généalogique des animaux mulassiers. Ce livre a deux volets : un pour les chevaux de trait poitevins, l'autre pour les baudets du Poitou.
Cependant, seuls 816 baudets et 448 ânesses sont inscrits entre 1884 et 1924. Certes, les effectifs n'ont jamais été très élevés dans cette race (de 800 à 1 500 animaux). Ceci permettait de maîtriser les revenus procurés par le mâle et de garantir la gestion de la population. Mais surtout, les quelques éleveurs privilégiés de baudets ont toujours été très conservateurs et assez réticents vis-à-vis de l'Administration Française. Cette hostilité atteint son paroxysme au XVIIIème siècle, lorsque les Haras, voyant d'un mauvais œil le développement de la mulasserie, ordonnent la castration de tous les baudets. Pour protéger leurs élevages, les quelques centaines d'agriculteurs se sont fatalement repliés sur soi. Le manque d'ouverture sur l'extérieur, la routine et le goût du secret les empêchèrent de faire face aux crises techniques et économiques qui se sont succédées : développement du chemin de fer, mécanisation et crise agricole, transformations des échanges économiques… évolutions qui conduisirent à la baisse de la demande en mules.
Les éleveurs trouvèrent au début du XXème siècle un débouché dans l'exportation de baudets. Les baudets sont appréciés comme reproducteurs et améliorateurs des races asines locales. Les pays demandeurs sont des plus divers : Argentine, Chili, Maroc, Suède, Indonésie… Malheureusement, la première guerre mondiale met fin à ce marché. C'est le plus gros coup dur que connurent les éleveurs poitevins. En 1925, il ne reste plus que 268 animaux.

Depuis, les effectifs ne cessent de diminuer. Le cheptel a progressivement disparu par dispersion, vieillissement et non-reproduction. Quelques ventes se firent encore à destination des zoos (Mulhouse, Chizé, Munich, … ), du Muséum d'Histoire Naturelle qui achetèrent à partir de 1972 quelques animaux qui furent placés au Jardin des Plantes, à Paris, en tant que " curiosités ".

En 1977, Annick AUDIOT, élève ingénieur, ne recense que 44 animaux (20 mâles et 24 femelles) répartis dans 8 élevages. Son mémoire est à l'origine de la mise en place du programme de sauvegarde du baudet du Poitou que nous présenterons au chapitre 4.



3.4. L'élevage du baudet
 



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